Cration d'une socit d'conomie mixte pour acclrer la transition nergtique le long de

Publish date: 2024-08-22

En conclusion des troisièmes rencontres de l’Axe Seine qui se sont tenues ce 6 octobre à l'hôtel de ville de Paris, les maires de Paris, Rouen et du Havre et le président de la métropole du Grand Paris ont annoncé vouloir agir en commun pour le développement des énergies renouvelables et de récupération et devenir "la première vallée de la décarbonation en France". Une société d'économie mixte (SEM), "Axe Seine Énergie", sera créée. Elle aura pour but d'"accélérer la transition énergétique" dans la vallée et sera dotée d'un capital "de plusieurs millions d'euros voire peut-être plusieurs dizaines de millions d'euros", a indiqué le maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, en annonçant un premier partenaire, la Banque des Territoires. Cette SEM fera également "une large place à l’investissement citoyen à travers la mise en place de fonds d’investissement citoyens et collectivités locales", selon un communiqué commun des collectivités. Elle aura aussi vocation à collaborer avec d’autres entreprises publiques locales telles qu’Énergie de Paris.
Le lancement de cette SEM est prévu pour la "fin du premier trimestre 2022", le temps de "rassembler les financements publics" et de "mobiliser des financements privés et participatifs", a déclaré le maire du Havre, l'ancien Premier ministre Édouard Philippe. "L'investissement public est un levier pour attirer des capitaux privés et accélérer des transitions", a soutenu Anne Hidalgo, maire de Paris, même si la future SEM "n'est pas un instrument suffisant à lui tout seul pour porter l'ensemble des projets énergétiques", a reconnu Nicolas Mayer-Rossignol.
Les trois maires et le président de la Métropole du Grand Paris, Patrick Ollier, ont annoncé formaliser leur collaboration avec la création d'une "Entente de l'Axe Seine". Cette association permettra de "mutualiser les ressources humaines et financières" autour de projets d'énergies renouvelables, comme des unités de production d'hydrogène.
Un cycle d’appels à manifestation d’intérêts (AMI), ainsi qu'un label "Axe Seine énergies renouvelables" sont aussi prévus. "Dès le premier trimestre 2022", indique le communiqué, "un premier appel à manifestation d'intérêts sera lancé pour faire émerger des projets d'unités de production d'électricité solaire" le long du fleuve. Ces unités pourront prendre la forme de "parcs au sol, flottant, en carrières, ombrières, toitures photovoltaïques de grande taille..." Les projets qui seront identifiés à l’issue de cet AMI, en septembre 2022, bénéficieront de plusieurs types de soutiens : prise de participation financière dans des sociétés de projet, soutien en ingénierie de développement et de concertation, mise à disposition de foncier public, sécurisation des débouchés par des mécanismes d’achat direct d’énergie (par exemple via des contrats de long terme avec des producteurs locaux).
Un label "Axe Seine énergies renouvelables" sera également décerné, "garantissant un engagement des porteurs de projets en termes de financement participatifs, de concertation territoriale et de retombées positives pour les territoires et les habitants", précise le communiqué.
Les AMI qui suivront concerneront le développement des autres formes d’énergies renouvelables : méthanisation durable, production d’hydrogène vert, unités de production de biomasse, de récupération de chaleur fatale et de combustible solide de récupération (CSR).

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